Les schémas de communication
La communication, c’est établir une relation avec autrui et utiliser l’ensemble des moyens et des techniques pour diffuser un message auprès d’une audience plus ou moins vaste et hétérogène.
Communiquer, c’est s’adresser à un autre qui peut décider de s’opposer à la réception d’un message (lorsque par exemple on délivre un message avec agressivité hors contexte ou de manière non souhaitée) ou ne pas avoir de correspondances dans son éventail culturel pour traduire l’ensemble des signaux émis, se trouvant alors dans l’incapacité de déchiffrer le « sens ».
L’environnement lui aussi est important. Exemple : le net est un support qui est le reflet de la consommation où l’on devient zappeur… Quelques secondes à un internaute suffisent à faire un choix
Ainsi pour construire ou analyser un message visuel, il faut situer les différents types d’images dans le schéma de communication.
Le schéma de communication verbale à six pôles, qui peut-être la base de la communication visuelle :
Tout message requiert un contexte, appelé référent, auquel il renvoie ; il requiert ensuite un code en partie commun au destinateur et au destinataire ; il lui faut aussi un contact, canal physique qui permet d’établir et de conserver le lien de communication.
Chacun de ces six facteurs donne naissance à une fonction linguistique différente :
Aucune règle n’est établie quant à la proportion de l’utilisation de chacune de ces fonctions complémentaires dans la construction d’un message.
La fonction dénotative, cognitive ou référentielle concerne le contenu du message. Une lecture attentive de celle-ci permettra d’identifier la manifestation concomitante (faits ou actions qui se réalisent en même temps) d’autres fonctions.
Aucun message ne peut être absolument dénotatif même s’il y prétend, comme le langage journalistique ou scientifique.
La fonction expressive ou émotive est centrée sur le destinateur ou émetteur du message qui sera plus manifestement « subjectif ».
La fonction conative permet de manifester l’implication du destinataire dans le discours sous différents procédés comme l’interpellation, l’impératif ou l’interrogation.
La fonction phatique concentre le message sur le contact à travers des formules ritualisées dans le but de maintenir le contact physique entre les partenaires.
La fonction métalinguistique a pour objet l’examen du code employé. Cette fonction est quasiment incessible à l’image, elle peut difficilement focaliser, affirmer ou denier.
«Parler » de ses propres codes avec ses propres codes lui est impossible en raison de son manque de capacité assertive.
La fonction poétique travaille sur le message lui-même en manipulant son côté palpable et perceptible.
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